Les trois leviers pour faire des économies d’énergie dans l’immobilier tertiaire

Economies d’énergie dans l’immobilier tertiaire: un enjeu prioritaire

Les économies d’énergie n’ont jamais été autant d’actualité dans le secteur de l’immobilier tertiaire, notamment pour répondre à des exigences réglementaires avec des objectifs ambitieux, telles que le décret tertiaire ou le décret BACS.

Il existe plusieurs façons de réaliser des économies d’énergie en fonction de vos objectifs et des échelles de temps en jeu.

 

Trois types d’actions pour réaliser des économies d’énergie

  • les actions d’optimisation de l’existant, avec peu ou pas d’investissement et des retours sur investissements très rapides,
  • les actions de mise en place de contrôle et d’automatisme pour bien piloter les équipements, qui permettent une économie plus importante, avec un temps de retour sur investissement moyen terme,
  • les actions d’investissement dans le remplacement d’équipements et dans l’isolation du bâtiment, permettant de réaliser le niveau d’économies le plus important mais avec des retours sur investissement à long terme.

 

 

Premier type d’actions : l’optimisation de l’existant

L’optimisation énergétique de l’existant consiste à mieux piloter les équipements existants en ligne avec le besoin des occupants et les contraintes d’exploitation du bâtiment.

 

Par exemple il s’agit de s’assurer que l’éclairage est bien éteint la nuit dans un bâtiment de bureau inoccupé ou d’éviter de chauffer des bâtiments à des températures plus élevées que le besoin des occupants.

 

Ces actions peuvent d’une part être réalisées via des systèmes de contrôle existants comme des horloges ou des systèmes de gestion technique des bâtiments qui peuvent être programmés. Les occupants ont également un rôle important dans ces actions pour contrôler les usages dans les bureaux (éclairage, informatique, température, etc.).

 

Avoir des données pédagogiques sur l’usage énergétique réel du bâtiment est indispensable pour cibler les optimisations, les partager avec les parties prenantes et suivre le résultat des actions réalisées, puis animer une démarche dans la durée pour pérenniser ces économies d’énergie.

 

Ces actions ne nécessitent peu ou pas d’investissement, permettent en moyenne d’atteindre 10 à 15% d’économies d’énergie avec des retours sur investissement inférieurs à un an.

 

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Deuxième type d’actions : la mise en place de systèmes de contrôle des équipements

Si votre bâtiment n’est pas déjà équipé de systèmes de contrôle déjà en place, l’investissement dans ce type de solution permet de réaliser des économies jusqu’à 30% par rapport à un bâtiment sans stratégie effective de pilotage des équipements.

Il s’agit par exemple de mettre en place de la détection de présence ou de la gradation sur l’éclairage ou des moteurs à vitesse variable pour les centrales de traitement d’air.

Cela permet d’adapter le fonctionnement et donc la consommation de l’équipement au besoin réel, par exemple de luminosité ou de renouvellement d’air.

Ce type d’actions peut en moyenne être rentabilisé dans les 5 ans en fonction de l’existant.

Ici aussi, une donnée claire sur l’usage énergétique du bâtiment, permet de s’assurer que les stratégies de contrôle mises en place par les systèmes (parfois complexes) sont bien effectives et permettent d’atteindre une performance optimale.

 

 

Troisième type d’actions : remplacer les équipements et isoler le bâti

Le troisième type d’actions requiert plus d’investissement mais permet d’atteindre un niveau de performance maximal.

Il s’agit soit de remplacer des équipements par des équipements plus performants : par exemple de l’éclairage sur ballast électronique par de l’éclairage LED, ou des radiateurs électriques par une pompe à chaleur. La performance intrinsèque de ces équipements permet d’améliorer les consommations à usage équivalent.

Au-delà des équipements, la performance du bâti permet d’améliorer significativement la performance énergétique d’un bâtiment. Il s’agit ici de travaux de rénovation énergétique comme la mise en place de double vitrage ou d’isolation.

Ces investissements sont généralement conséquents et intégrés à des investissements immobiliers plus globaux, mais peuvent permettre d’atteindre jusqu’à 40 à 50% d’économies d’énergie. Les retours sur investissement s’inscrivent dans la durée et peuvent aller de 5 à 25 ans.

Les données de consommation par usage peuvent être utiles pour le dimensionnement de plans de travaux et notamment quantifier des retours sur investissements précis basés sur des consommations réelles. Les données de consommation par usage permettent également de valider la performance et le fonctionnement des systèmes une fois installés.

 

 

Des types d’actions complémentaires

Mettre en place un seul type d’actions ne suffit malheureusement pas et parfois la mise en place d’équipements performants mais mal réglés peut conduire à des surconsommations par rapport à une situation de référence.

La performance maximale est atteinte lorsque les trois leviers sont combinés : des équipements performants sont contrôlés de façon optimale avec des stratégies de contrôle et des usagers sensibilisés dans des bâtiments bien isolés.

Pour s’assurer que ces types d’actions soient bien dimensionnés, mis en place et pérennes dans la durée, un suivi des usages énergétiques précis avec des données pédagogiques est indispensable.

 

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Vous aussi vous voulez analyser vos usages électriques pour cibler et suivre des économies d’énergie ?